Les Canadiens devraient avoir le choix en matière de réparation automobile

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Le problème

Les véhicules modernes, connectés à Internet, collectent des milliers de données sur l’état des systèmes du véhicule. Sans accès à ces données, les ateliers de réparation indépendants ne peuvent pas réparer le véhicule. Ce modèle de gestion des données prive les consommateurs du droit de faire réparer leur véhicule dans l’atelier de leur choix.

Au Canada, il a toujours été possible de faire réparer ou entretenir un véhicule dans l’atelier de son choix. Malheureusement, cette réalité pourrait bien tirer à sa fin. 

Les véhicules sont de plus en plus sophistiqués et regorgent de données de diagnostic nécessaires à leur réparation. Ces données appartiennent aux constructeurs automobiles, qui déterminent qui peut les consulter, et à l’heure actuelle, les ateliers de réparation indépendants n’y ont pas accès. Ainsi, les consommatrices et consommateurs doivent obligatoirement se rendre chez un concessionnaire, se déplacer plus loin, payer plus cher et attendre plus longtemps. 

Il est temps d’agir et de militer pour le droit à la réparation afin que tous les Canadiens et Canadiennes puissent continuer de choisir leur atelier. 

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La réparation des véhicules modernes nécessite l’accès aux données de diagnostic du véhicule. Or, les constructeurs automobiles contrôlent les données de diagnostic. Les nouveaux véhicules transmettent sans fil les données de diagnostic aux constructeurs automobiles, ce qui leur permet de contrôler l’accès à ces données, notamment en déterminant quels ateliers de réparation peuvent les obtenir et à quelles conditions.

Les Canadiens ont de moins en moins le choix en matière de réparation automobile. Comme les constructeurs automobiles refusent de partager les données de diagnostic, les propriétaires n’ont qu’une seule possibilité : faire réparer leur véhicule chez le concessionnaire.

Les Canadiens sont préoccupés

Les consommateurs canadiens considèrent qu’ils devraient avoir le droit de réparer leur véhicule (Abacus Data, 2021).

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sont d’accord ou tout à fait d’accord pour dire qu’ils devraient avoir la possibilité de faire réparer leur véhicule dans l’atelier de réparation de leur choix.

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sont d’accord ou tout à fait d’accord pour dire que les constructeurs automobiles devraient être tenus par la loi de partager les données avec les ateliers de réparation indépendants afin qu’ils puissent réparer leurs véhicules.

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seraient moins susceptibles d’acheter, ou n’achèteraient pas un véhicule s’il pouvait être réparé uniquement chez un concessionnaire.

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Pour les consommateurs canadiens, le recours accru aux données de diagnostic sans fil rend difficile l’entretien de leur nouveau véhicule dans l’atelier de réparation de leur choix.

La solution

La Norme canadienne visant les renseignements sur l’entretien (CASIS) — une entente volontaire entre les constructeurs automobiles et le marché secondaire — fonctionnait bien pour les véhicules traditionnels. Cependant, pour que le marché secondaire de l’automobile soit vraiment ouvert, équitable, concurrentiel, et continue d’exister, les consommateurs doivent être protégés par une loi qui est adaptée à la nouvelle réalité des véhicules au Canada, et qui donne au marché secondaire un accès direct, à distance et en temps réel aux données de diagnostic.

En adoptant une loi qui préserve le droit à la réparation, on pourra :

Avec l’évolution rapide de la technologie des nouveaux véhicules, il est urgent de préserver le choix des consommateurs et de garantir des réparations abordables. Les consommateurs ont le droit de faire réparer leur véhicule dans l’atelier de leur choix.

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